lundi 16 juillet 2018

Carpaccio de saumon frais


Ingrédients : Pavés de saumon (125gr par personne environ)
Noix de coquille St Jacques (Une belle noix par personne)


















1/2 citron
Basilic haché(frais ou congelé)
Sauce soja
Nuoc-mâm
Huile neutre (pépin de raisin, tournesol, etc.)








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Faire une sauce en mélangeant le jus du 1/2 citron avec de la sauce soja et l’huile, saler au nuoc-mâm et incorporer le basilic haché.



Étaler une partie de ce mélange sur les assiettes de service, ce qui évitera à l’émincé de saumon d'y adhérer.


Trancher saumon et noix de coquilles St Jacques en fines tranches. Pour plus de facilité, il est recommandé de trancher des produits surgelés après les avoir passés sous l’eau fraîche et épongés pour les déglacer.






Disposer les fines tranches ainsi obtenues sur l’assiette, arroser du restant de sauce.




Servir avec une salade verte ou composée.

mercredi 27 juin 2018

Noix vertes en confiture et confites

Lorsque ma grand-mère gardait les brebis ou les oies, en Périgord, elle se désennuyait en tricotant des chaussettes à quatre aiguilles ; de ces aiguilles en acier, pointues des deux bouts, dont elle portait souvent, dans son chignon, la quatrième, les trois autres étant au travail entre ses doigts encore agiles.
Mais, direz-vous, que nous veut-il avec ses aiguilles à tricoter, alors qu'il nous a promis des recettes aux noix vertes ? C'est que dans ce temps là, les aiguilles à tricoter les chaussettes donnaient le signal pour leur cueillette des noix vertes. A partir de la mi-juin, les fruits seraient bons pour la confiserie quand, bien formés, ils se laisseraient encore transpercer ; et ceci jusqu'à la Saint-Jean au plus tard, sauf sécheresse ou au contraire pluies tardives abondantes.
Tout paysanne périgourdine digne de ses traditions se devait alors de soulager les branches basses de ses noyers, et les maraudeurs ne se privaient pas d'y contribuer. La récolte de noix sèches n'en souffrirait guère, puisque la recette qui suit permet d'obtenir 4 verrines de noix confites à l'alcool, 6 pots de confitures et 2 litres de liqueur avec 3 kg de fruits luisants, à la peau d'un beau vert finement tacheté de blanc ... qu'il faudrait commencer par éplucher.
La noix verte est en effet gorgée de brou, cette teinture employée par les ébénistes pour donner une si belle patine aux mobiliers les moins anciens. Or il s'agit, pour l'usage que nous voulons faire de nos noix, d'éliminer la plus grande part possible de ce brou. Pour cela, nous devrons d'abord les débarrasser de leur peau imperméable. Cette peau, lisse et  luisante s'enlève assez bien à l'aide d'un couteau à lame courte bien affûtée. J'ai remplacé à une époque l'épluchage par un râpage, auquel je procédais à l'aide d'une petite machine à éplucher les pommes de terre, ce qui précisément consiste à les râper dans l'eau. Cette machine rudimentaire, actionnée à l'aide du moteur d'une perceuse qui s'y adaptait, était bien commode mais n'a pas durée. Il me faut donc me livrer à cette partie la moins agréable du travail à l'aide du couteau, en subissant les injures du brou de noix qui tache les mains de manière indélébile (voir témoignage photo). L'usage de gants de cuisine, chirurgicaux ou autres est possible mais sans grand effet satisfaisant. Ayant tôt fait de se percer, ils deviennent vite perméables au brou, avec des conséquences encore pires que celle de l'épluchage à main nues.

Une fois les noix épluchées, elles sont mises à dégorger pendant au moins deux jours dans une eau claire qui doit être changée d'autant plus souvent qu'elle se teintera fortement de brou, l'abondance de celui-ci dépendant de l'espèce des noix utilisées et de leur degré de maturité. Une fois le dégorgeage accompli, les noix sont mises à ramollir par cuisson dans leur volume d'eau durant 1/2 heure environ. Elles sont ensuite égouttées, puis mise à cuire à nouveau, pendant une demi heure dans un sirop de sucre.

A l'issue des 10 premières minutes de cuisson, des noix seront prélevée et disposées dans les 4 verrines





mercredi 11 janvier 2012

Fricassée d'escargots en coquilles

Après un jeûne d'une huitaine de jours, les escargots sont lavés à grande eau. Ils sont ensuite salés au gros sel pour les faire dégorger puis de nouveau lavés un à un, afin de les débarrasser de la totalité de leurs mucosités. Plonger les escargots bien propres dans un court bouillon préalablement cuit pendant une demi-heure et laisser aller à petit feu pendant cinq à dix minutes, selon grosseur. Égoutter soigneusement et réserver au chaud. Fricasser par ailleurs dans un peu de graisse (oie, canard ou saindoux) des dès de lard et/ou de jambon cru, de l'échalote émincée, de l'ail en éclats et du persil. Ajouter de la tomate fraîche en morceaux puis mouiller au vin blanc sec ou au vin rouge, selon le goût de chacun. Saler et poivrer puis couvrir et laisser mijoter une heure. Émietter finement du pain rassis dans cette farce pour en boire le jus. Y mélanger les escargot et arroser le tout de quelques cuillerées d'huile de noix dans laquelle aura été délayé un jaune d'œuf, juste avant de servir. Cette dernière précaution (héritée de ma Périgorde de grand-mère) a pour but de rendre aux coquilles leur vernis perdu à la cuisson et de se lécher les doigts en mangeant. 

Fricassée d'escargots en coquille - Photos illustrant la recette















Chausson ou dartois

Des repas complets, simples et aussi agréables à préparer qu'à regarder et à consommer.
Quand vous vous demanderez quoi faire à manger pour changer, sans vous compliquer l'existence, pensez tout simplement à garnir une pâte à tarte prête à cuire, aussi facile à tenir en réserve au freezer ou au congélateur qu'à utiliser.

Quant aux garnitures, c'est un plaisir que d'en inventer, autant d'économiques que de riches et sophistiquées, mais toujours savoureuses et faciles à marier avec la pâte, pour le plaisir des yeux autant que pour celui des papilles. Sujet plus amplement développé sur "le blog du chausson pâtissier" mais recette pour la réalisation de laquelle chacun pourra s'inspirer des photos publiées ci-après.

Ces photos parlent d'elles-mêmes, mais il peut être précisé qu'il est recommandé de badigeonner le chausson ou le dartois d'une jaune d’œuf délayée dans de l'huile alimentaire, avant de mettre au four après préchauffage, 20 à 30 mn, à 180/190°.

Chausson ou dartois - Photos illustrant les recettes